Semaine de lutte contre le racisme à Jean Aviotte #21mars
A nouveau au collège Jean Aviotte nos éco-délégués participent activement à la lutte contre les inégalités en tout genre. Le 21 mars a été proclamé « Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale » en 1966 par l’Assemblée générale des Nations Unies. Faire acquérir à tous les élèves le respect de l’égale dignité des êtres humains, de la liberté de conscience et de la laïcité est une mission de l’École. Au travers de notre CVC, nos élèves au collège Jean Aviotte oeuvrent donc à la défense et de la promotion des Droits de l’Homme et des principes fondamentaux de la République.
p
*La Semaine d’éducation contre le racisme et l’antisémitisme se déroule du 21 au 28 mars. Lors de cette semaine, nos éco-délégués ont sélectionné 5 chansons engagées qui concourent toutes à la lutte contre les discriminations, la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme. Vous trouverez les clips de chacun de ces titres, ainsi qu’une breve contextualisation ci-dessous.
*De plus le 21 mars, nos éco-délégués se chargeront de réaliser un « micro-trottoir » dans la cour du collège, afin de sensibiliser leurs camarades à la lutte contre les discriminations, la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme. Une pancarte viendra accueillir les citations de leur choix. Leurs impressions et citations seront mises en ligne.
*Enfin, à 13h retentira dans l’enceinte du collège, le célèbre discours du militant non-violent afro-américain pour le mouvement américain des droits civiques, fervent militant pour la paix et contre la pauvreté, Martin Luther King « I have a dream » prononcé le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial, à Washington, D.C., durant la Marche sur Washington pour l’emploi et la liberté.
Le titre du single n’est pas anodin. Corneille chante pour guérir ses plaies, et utilise la musique comme une thérapie. Car on peut vraiment dire qu’il revient de loin. À l’âge de 17 ans, alors qu’il vit au Rwanda, il assiste, caché derrière le canapé, au massacre de toute sa famille durant le conflit qui oppose les Hutus aux Tutsis.
Un groupe armé entre dans la maison familiale dans la nuit du 15 au 16 avril 1994 et tue ses parents ainsi que ses deux frères et sa petite sœur. Corneille assiste au massacre. Il y survit miraculeusement, une coupure de courant inopinée lui permet de se cacher derrière un canapé. Il s’enfuit au Zaïre à des jours de marche, et trouve ensuite un refuge en Allemagne chez un couple allemand ami de ses parents.avant d’immigrer au Canada. Un passé douloureux qu’il retranscrit dans son single «Parce qu’on vient de loin» sorti le 10 septembre 2002.
Sources : Cherie FM & Wikipedia
«Redemption song» est une chanson de Bob Marley, qui parle de liberté, spiritisme et rédemption pour l’humanité. C’est la dernière piste du dernier album de Bob Marley et les Wailers, Uprising, produit par Chris Blackwell et publié par Island Records. La chanson est considérée comme l’une des œuvres fondatrices de Bob Marley. Le roi du Reggae est connu pour sa philosophie qui n’est qu’amour et bonnes intentions. Il a résumé sa vie entière dans de qui sera son dernier titre avant de succomber à la maladie en 1981. Son message d’espoir a voyagé de son pays natal : La Jamaïque pour atteindre le monde entier. Redemption song est inspirée des œuvres de Marcus Garvey, l’orateur panafricaniste, qui dans son discours en 1937 disait : «We are going to emancipate ourselves from mental slavery because whilst others might free the body, none but ourselves can free the mind» ; «Nous allons nous émanciper de l’esclavage mental, car si d’autres peuvent libérer le corps, personne d’autre que nous ne peut libérer l’esprit.»
Sources : Greatsong.net & Wikipedia
«Oh, Freedom» est un chant de liberté d’un esclave noir américain datant de la guerre civile américaine. Il évoque les rêves de liberté des esclaves déracinés d’Afrique qui partent dans les champs de coton. Pour ces afro-américains, loin de leurs racines, la musique sera souvent un véritable échappatoire à leurs conditions de vie très difficiles. Les negro-spirituals sont avant tout des chants d’espoir permettant de préserver leur unité et leur culture. Les negro-spirituals sont des musiques sacrées (plus souvent vocale), ils sont à l’origine du mouvement Gospel. Ces chants ont également un lien avec l’histoire de l’Underground Rail Road, un réseau de passeurs qui se mit en place afin de permettre aux esclaves du Sud de fuir vers le Nord où les conditions de vie étaient meilleures. Afin de communiquer avec les passeurs, les esclaves eurent recours aux negro-spirituals qui faisaient office de véritables messages codés. Grâce à ces réseaux, plus de 60000 esclaves purent migrer vers le nord.
Sources : Negrospirituals
«Est-ce que les gens naissent égaux en droit, à l’endroit où ils naissent ?», s’interrogeait Maxime Le Forestier dans sa chanson «Né quelque part», tube aux accents humanistes sorti en 1988. Derrière cet hymne repris aux quatre coins du monde et traduit en plusieurs langues dont le Kabyle, le Malgache, le Bambara, se cache Francis, un petit garçon né en France de parents vietnamiens dans les années 1980. Le 9 septembre 1986 est promulguée la loi Pasqua stipulant qu’un enfant né en France de parents étrangers ne devient plus automatiquement français à sa majorité, se substituant alors au droit du sol. Chanteur engagé, Le Forestier décide d’écrire un hymne antiraciste soudé par des sonorités africaines (le célèbre refrain de la chanson est en langue zoulou : Nom’inq wand’yes qwag iqwahasa qui signifie «Quand on a l’esprit violent, on l’a aussi confus»). Le titre est une référence à la chanson La Ballade des gens qui sont nés quelque part, de Georges Brassens.
Sources : Europe 1 & Wikipedia
Dans les années 80, Michael Jackson et Lionel Richie ont composé l’un des singles les plus vendus de tous les temps. En 1984, le chanteur Harry Belafonte décide de réunir les plus grands artistes de son époque pour l’enregistrement d’un album caritatif pour lutter contre la famine en Éthiopie. Il parvient alors à réunir plus de 40 stars américaines de la chanson. Tous deux membres du collectif «USA for Africa», Lionel Richie et Michael Jackson se mettent à travailler ensemble pour composer «We are the World», le titre phare de l’album. Il faut attendre le 28 janvier 1985 et la tenue de la cérémonie des American Music Awards à Los Angeles pour que soit enfin enregistré le single, qui fait chanter ensemble plus de 20 stars membres du collectif. Outre les deux auteurs de la chanson, on entend ainsi les voix de Tina Turner, Cyndi Lauper, Bob Dylan, ou encore Bruce Springsteen.
Sources : Nostalgie
Né à Atlanta (Géorgie) le 15 janvier 1929, Martin Luther King, de son vrai nom Michael Luther King junior, pasteur baptiste et militant, dirigea le mouvement américain pour les droits civiques du milieu des années 1950 jusqu’à son assassinat le 4 avril 1968, à Memphis (Tennessee). Son implication dans le mouvement contribuera largement à la suppression de la ségrégation légale des Noirs américains dans le Sud et quelques autres régions des États-Unis. King devient une figure nationale en fondant la Southern Christian Leadership Conference (S.C.L.C.), une organisation qui promeut l’utilisation de méthodes non violentes, telle la marche pour les droits civiques de Washington (1963). Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1964.
Sources : Universalis & Larousse